Il est 5h, le réveil sonne, machinalement je saute dans mon jeans, IronMike déjà prêt dans le salon en mode voyage.
Le vélo, check, la valise, check, le bagage à main, les roues, les Compressports autour des petits mollets, le passeport, les billets, la motive, check, tout est prêt c'est parti! Entre temps, je croise les lève-tôts et les couche-tards en allant chercher la voiture et de retour en bas de chez moi, on charge, deux gags, une question; en route.
Check-in: surprise de la valise à roue à 300.-, deux secondes de réflexion et la solution est toute trouvée. Le vélo s'en va, la valise aussi, je repars avec les roues et on se réjouit d'aller avaler un morceau et de stimuler nos organismes en mode veille avec un bon café. Direction la sortie, le Martel est malheureusement fermé, mais un peu plus loin, on trouve notre bonheur.
Bon, 6h50, l'avion décolle dans 40 min, c'est l'heure d'y retourner.
Soudain Mike perd une première fois une demi-teinte: "mais où ai-je mis mes billets et mon passeport?"
Logique: dans le sac et dans le sac, il y a plusieurs poches, mais aucune avec quoi que ce soit qui pourrait ressembler de prêt ou de loin à son passeport ou à ses billets. C'est là que je commence à réaliser la richesse des nuances autour du blanc!!
Agissons logiquement: 7h02, 7h12, 7h18 (est-ce que transparent est encore une couleur?!), ça n'est pas gagné. Mais ça n'est pas perdu non plus! Rien lâcher, c'est ça qu'il dit quand il nous parle de son sport. Rien lâcher... OK!
Imaginez une série VMA mais version La Chasse au Trésor: les douaniers, la police, tout ce qui porte un uniforme, un badge, un chasuble, j'y étais.... à fond, Philippe de Dieuleveu s'était moi!
Entre temps Martel avait ouvert. "Vous n'auriez pas vu par hasard un passeport et des billets d'avion?"
"Oui!" Incroyable! Je l'avais le trésor!
Un coup de fil, un sprint, un énorme sourire quand on se voit, Mike Aigroz est prié d'embarquer immédiatement porte E61.
Je retourne à la voiture.
Punaise, il était fort ce café!
A.
